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Environnement
Conseil Environnement : les ministres veulent une analyse approfondie de l’impact qu’aurait une augmentation de l’objectif de réduction des émissions de 20 à 30 % d'ici à 2020
Le Luxembourg a appuyé la délégation française qui a appelé la Commission à donner des précisions sur la politique qu’elle entend mener en matière d’OGM
14-06-2010


Les ministres Claude Wiseler et Marco Schank ont représenté le Luxembourg au Conseil Environnement du 11 juin 2010.

Les ministres de l’Environnement ont eu un échange de vues au sujet de la communication sur le changement climatique de la Commission intitulée "analyse des options envisageables pour aller au-delà de l’objectif de 20 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre et évaluation du risque de fuites de carbone". Des conclusions afférentes – adoptées à l’unanimité - demandent à la Commission de procéder à une analyse approfondie des implications d’un objectif de réduction porté à 30 % à l’horizon 2020.Les ministres de l'Environnement réunis à Luxembourg le 11 uin 2010. Photo : le Conseil de l'UE

Le ministre Claude Wiseler a salué la communication comme un excellent point de départ devant mener, le moment venu, à une décision de porter l’objectif communautaire de 20 % à 30 %. Il s’agit maintenant d’approfondir les analyses politiques concernant les objectifs de réduction des pays industrialisés et l’analyse de l’impact d’une augmentation de l’objectif  au niveau de chaque État membre et des différents secteurs économiques. Le ministre a souligné l’importance d’efforts comparables par les autres pays, notamment les États-Unis et les pays émergents.

À l’instar de nombreux collègues, le ministre Claude Wiseler a appuyé la démarche française consistant à interroger la Commission européenne sur la politique qu’elle entend mener en matière d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Il s’agit là de donner des suites concrètes aux conclusions afférentes du Conseil Environnement de décembre 2008, qui visent notamment le renforcement de l’expertise scientifique et de la participation des États membres au processus d’évaluation des risques environnementaux, y compris des effets à long terme.

Les ministres de l'Environnement de l'UE ont par ailleurs décidé de coordonner leurs efforts en vue de lutter contre la sécheresse et le manque d'eau et ils ont apporté leur soutien à la création d'un observatoire en vue de renforcer la prévention.

Afin d’éviter l’impact très négatif sur la biodiversité et la santé humaine que pourraient avoir la demande croissante de ressources et la faible disponibilité de ces dernières, il convient en effet de mettre l'accent sur la planification et d'adopter des mesures spécifiques sur la gestion de l'eau dans les différentes politiques sectorielles, ainsi que l’a précisé la ministre espagnole Elena Esponosa.