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Parlement européen
L’ADR a participé au tout premier sommet de l’Alliance des conservateurs et réformistes européens
18-10-2012


L'Alliance des conservateurs et réformistes européens (Alliance of European Conservatives and Reformists, AECR), parti fondé en 2009 dans la foulée de la création du groupe parlementaire des Conservateurs et réformistes européens (ECR) au Parlement européen, a tenu le 18 octobre 2012 son tout premier sommet à Bruxelles. L'Alliance des conservateurs et réformistes européens (AECR)

L’ADR luxembourgeois compte parmi la dizaine de partis nationaux affiliés. On y trouve par exemple le parti polonais Droit et Justice, le LDD belge, l’ODS tchèque ou encore le parti conservateur britannique, ces deux derniers étant actuellement au pouvoir. Et  l’ADR est l’un des rares, sinon le seul, qui n’est pas représenté au Parlement européen.

L’ADR, qui était représenté pour l’occasion par son président, Fernand Kartheiser, et son secrétaire général, Jean Schoos, a rendu compte de ce voyage dans un communiqué de presse diffusé le 22 octobre 2012.

Ce que les représentants du parti luxembourgeois ont retenu des échanges, c’est un consensus sur la nécessité pour les Etats de se faire mieux respecter en Europe, de se voir doter de plus de droits et par conséquent de réformer l’Europe dans ce sens. "La réponse à la crise actuelle n’est pas plus d’Europe, mais moins d’Europe", résume l’ADR pour qui les partis conservateurs et réformistes offrent la juste voie entre les fédéralistes et ceux qui ne veulent pas du tout d’intégration. 

"Certains partis ont souligné que l’Europe doit continuer de revendiquer ses racines chrétiennes. D’autres ont déclaré que leurs pays ne souhaitent plus rejoindre la zone euro, bien qu’ils soient censés le faire en vertu des traités, parce que la zone euro ne leur semble plus, pour des raisons économiques et politiques, une option valable", rapporte l’ADR.

Fernand Kartheiser s'est entretenu en tête à tête avec le Premier ministre britannique, David Cameron, à l'occasion du sommet de l'AECR qui s'est tenu le 18 octobre 2012 et qui réunit, entre autres, leurs deux partis (c) ECR"Moins d’intégration européenne renforcerait l’Europe car cela lui redonnerait plus de légitimité aux yeux des citoyens". Des propos qu’auraient tenus David Cameron et Petr Necas, premiers ministres britannique pour le premier et tchèque pour le second, et que rapporte l’ADR. Le communiqué rapporte d’ailleurs que la délégation luxembourgeoise s’est entretenue longuement avec David Cameron et qu’ils ont notamment discuté de la coopération entre leurs partis respectifs et des relations entre leurs deux pays.

Pour l’ADR, l’Europe doit s’en tenir au slogan qu’elle s’est choisie : "Unie dans la diversité", et éviter de tout vouloir uniformiser. "La souveraineté des Etats européens doit être respectée, et l’intégration doit se limiter à ce qui est strictement nécessaire", plaide encore le parti réformiste luxembourgeois.

Fernand Kartheiser a expliqué que les évolutions actuelles que connaît l’Europe inquiètent à raison les citoyens, dont nombreux ne comprennent plus comment fonctionne l’UE. A ses yeux, la façon dont les décisions sont prises dans l’UE montre que l’Europe est "une menace pour notre démocratie et notre liberté". Il convient donc de réfléchir aux moyens juridiques et politiques d’avoir moins d’Europe, a-t-il plaidé, insistant bien pour que la crise actuelle ne soit pas utilisée pour arriver à une Union politique dont les gens ne veulent pas.