Selon des données publiées le 1er avril 2014 par Eurostat, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi, en février 2014, à 11,9 % de la population active dans la zone euro, et à 10,6 % dans l’UE.
Le taux de la zone euro est ainsi resté stable depuis octobre 2013 et affiche par contre, un recul sur un an, puisqu’en février 2013 il s’élevait encore à 12 %. Dans l’UE, le taux de chômage a connu une légère baisse mensuelle par rapport à janvier 2014, où il s’élevait à 10,7 %. Sur un an, il est encore un peu plus en baisse, puisqu’il se situait en février 2013 à 10,9 %.
Ainsi, selon les données d’Eurostat, en février 2014, il y avait 25,920 millions d’hommes et de femmes au chômage dans l’UE, dont 18,965 millions dans la zone euro. Par rapport à janvier 2014, le nombre de chômeurs avait diminué de 65 000 dans l’UE et de 35 000 dans la zone euro. Comparé à février 2013, le chômage avait baissé de 619 000 personnes dans l’UE et de 166 000 dans la zone euro.
Le Luxembourg continue de faire partie des pays qui affichent les taux de chômage les moins élevés. Avec un taux de 6,1 %, stable par rapport à janvier 2014 et décembre 2013, il se situe derrière l’Autriche (4,8 %) et l’Allemagne (5,1%) mais devant la République tchèque (6,7 %) et les autres Etats membres. En France, le taux de chômage s’est élevé à 10,4 % et en Belgique à 8,5 %. Les taux les plus élevés continuent d’être recensés en en Grèce (27,5 % en décembre 2013, derniers chiffres disponibles) et en Espagne (25,6 %).
"Sur un an, le taux de chômage a augmenté dans onze États membres, a baissé dans quinze autres et est resté stable en Roumanie et en Suède", souligne également Eurostat. Les plus fortes hausses ont été enregistrées à Chypre (de 14,7 % à 16,7 %), en Grèce (de 26,3 % à 27,5 % entre décembre 2012 et décembre 2013), en Italie (de 11,8 % à 13 %) et aux Pays-Bas (de 6,2 % à 7,3 %).
Les baisses les plus marquées ont quant à elles été observées en Hongrie (de 11,2 % à 8,3 % entre janvier 2013 et janvier 2014), en Lettonie (de 13,8 % à 11,6 % entre les quatrièmes trimestres 2012 et 2013), au Portugal (de 17,5 % à 15,3 % entre février 2013 et février 2014) et en Irlande (de 13,7 % à 11,9 % entre février 2013 et février 2014).
Le Luxembourg a, pour sa part, vu son taux de chômage augmenter de 5,6 % à 6,1 %, sur un an. Celui de la France a progressé plus légèrement, de 10,3 % à 10,4 %, celui de la Belgique de 8,3 % à 8,5 %, pendant que l’Allemagne réduisait son chômage de 5,4 % à 5,1 %.
En février 2014, le taux de chômage des jeunes s’est établi à 22,9 % dans l’UE et à 23,5 % dans la zone euro. Il est en baisse par rapport au mois précédent durant lequel l’UE a affiché un taux de 23 % et la zone euro un taux de 23,6 %. Sur un an, les taux, qui affichaient, en février 2013, 23,6 % et 24 %, ont connu une embellie.
En février 2014, 5,392 millions de jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage dans l’UE, dont 3,415 millions dans la zone euro. Par rapport à février 2013, le nombre de jeunes chômeurs a diminué de 295 000 dans l’UE et de 194 000 dans la zone euro.
Les taux les plus bas ont été observés en Allemagne (7,7 %), en Autriche (9,4 %) et qu’aux Pays-Bas (11,5%). A l’inverse, les taux les plus élevés sont observables en Grèce (58,3 % en décembre 2013), en Espagne (53,6%) et en Croatie (48,8 % au quatrième trimestre 2013).
Avec un taux de 17,1 %, en baisse par rapport à janvier 2014 (où il s’élevait 17,4 %) et à février 2013 (18,6 %), le Luxembourg se situe en dessous de la moyenne européenne. La France et la Belgique sont au contraire légèrement au-dessus avec des taux respectifs de 23,6 % et 24,1 %.