Les eurodéputés ont élu le 2 juillet 2014 les cinq questeurs du Parlement européen. Les questeurs, qui sont au nombre de cinq, sont responsables, en fonction des directives du bureau du Parlement européen, des affaires administratives et financières qui concernent les députés. Ils détiennent une voix consultative au sein du bureau et veillent à ce que les députés puissent disposer de l'infrastructure nécessaire à l'exécution de leurs mandats.
Parmi les cinq questeurs élus, trois sont issus des nouveaux Etats membres, à savoir deux Polonais et un Bulgare. La Française Elisabeth Morin-Chartier (PPE), eurodéputée depuis 2009, a obtenu le plus de voix (452), suivi du Polonais Bogusław Liberadzki (S&D, 443 voix) qui est ainsi le seul à avoir déjà exercé cette fonction lors de la précédente législature.
Les autres questeurs sont la Britannique Catherine Bearder (ALDE, 425 voix), le Bulgare Andrey Kovatchev (PPE, 420 voix) et le Polonais Karol Adam Karski (ECR, 347 voix) qui est le seul à entamer son premier mandat d’eurodéputé et le seul à avoir été élu au second tour. Les questeurs sont élus pour la première partie de l’actuelle mandature entamée en juin 2014, de même que le président Martin Schulz et les vice-présidents.
Aucun eurodéputé luxembourgeois n’a été élu questeur, alors que l’ancienne eurodéputée Astrid Lulling avait été questeur pendant deux législatures, entre 2004 et 2014. Dans cette fonction, elle s’est particulièrement intéressée à la question controversée du siège unique du Parlement européen. Face à la volonté d’une partie des députés européens qui veulent regrouper toutes les activités du Parlement européen à Bruxelles, Astrid Lulling a défendu avec ardeur les dispositions des traités selon lesquelles le siège officiel de l’institution est à Strasbourg, tandis que le secrétariat général et ses services sont installés à Luxembourg. Avant Astrid Lulling, l'ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jacques Poos était également questeur entre 1999 et 2004.