Elections européennes
Générations-Europe.lu présente 31 "propositions concrètes pour faire avancer l'Europe"
30-03-2009
Le 30 mars 2009, Générations-Europe.lu, qui se veut être à la fois une association, une ONG et un "think tank" d'inspiration réformiste, a déclaré, lors d’un point de presse, vouloir "constituer une plate-forme de débat, de proposition et d'animation dans le cadre des élections pour le Parlement européen de juin 2009, voire au-delà".
Le président de l'association, René Kollwelter, ancien député et vice-président de la Chambre des députés, actuellement conseiller communal à Luxembourg, conseiller d'Etat et candidat aux élections européennes sur la liste du LSAP, a présenté 31 "propositions concrètes pour l’Europe" qu’il estime "enfin précises et concrètes". Ce que veut le candidat socialiste, c’est "dépasser le discours incantatoire et le verbiage voire la phraséologie européens traditionnels (..) pour faire avancer la construction et l’intégration européennes".
Voilà les 31 mesures prônées par Générations-Europe.lu dans le texte:
- séparation des élections nationales et européennes en l’an 2014
- mise en place d’une stratégie nationale pour renforcer et rénover la présence du Luxembourg en Europe avec notamment la création d’un inter-groupe structuré de tous les députés européens du Luxembourg afin d’avoir des démarches concertées pour des sujets d’intérêt national
- généralisation du droit de vote des étrangers pour toutes les élections suite à une durée de résidence de deux ans
- définition d’une stratégie nationale dans le domaine de l’éducation et de l’apprentissage tout au long de la vie, déclinée à partir d’une directive-cadre européenne
- déclinaison sur le plan national du projet-pilote européen "Ecole de la 2e Chance"
- mise en place d’un droit individuel à la formation en Europe et au Luxembourg
- poursuite de la construction de l’Europe de la compétence
- accroissement de la mobilité des enseignants, des enseignés et des chercheurs
- renforcement du rôle et des moyens des grandes bibliothèques dans le cadre de la société de la connaissance
- création d’un visa spécial "culture, enseignement et recherche" pour faciliter les échanges
- élection au suffrage universel du président du Conseil européen prévu dans le traité de Lisbonne
- création de la "nationalité européenne" et d’une carte d’identité européenne, véritable passeport juridique unique
- mise en place d’un passeport européen temps-formation
- mise en place de coopérations renforcées sur la reconnaissance des qualifications professionnelles
- établissement d’une cinquième liberté de circulation dans le cadre du marché intérieur, celle de la connaissance
- nomination d’un représentant unique de l’« Eurogroupe + » dans les institutions internationales
- mise en place d’une force de sécurité civile européenne afin de mutualiser les moyens d’intervention en cas de catastrophes, naturelles ou autres
- création d’une agence gouvernementale visant à assister et à conseiller les opérateurs à l’occasion des montages de dossiers européens dans le cadre des appels d’offre
- mise en place d’ambassades européennes dans les 27 pays membres devant remplacer les ambassades nationales
- création de services européens communaux ou intercommunaux dans les trois grands centres urbains du pays
- instauration d’un salaire social européen minimum adapté à chaque Etat membre
- modernisation de la ligne de chemin de fer Luxembourg-Bruxelles
- abolition des discriminations envers les représentants des petits pays lors de l’organisation des compétitions sportives européennes, notamment au niveau de l’UEFA
- mise en place d’un système européen de sécurisation des parcours professionnels
- adoption d’une nouvelle directive-cadre sur les services publics en Europe
- poursuite systématique et renforcée des mesures contre le réchauffement climatique, tant en Europe qu’au Luxembourg
- augmentation du nombre de décisions européennes prises à la majorité
- création d’un observatoire de l’opinion publique européenne et de la démocratie délibérative
- création d’un socle social commun de droits valables pour tous, comprenant notamment un revenu minimum garanti (RMG) adapté à chaque Etat membre
- mise en place de guichets uniques européens à tous les niveaux de l’Administration européenne
- introduction d’un système de "tripartite européenne" définissant une nouvelle méthode de gouvernance européenne en s’inspirant du modèle de dialogue social luxembourgeois.