Le Grand-Duché de Luxembourg a accueilli, le 11 novembre 2009, 20 réfugiés irakiens, en provenance de Syrie. Ils font partie d’un contingent de 28 personnes accueillies suite à une décision du gouvernement.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un programme communautaire de réinstallation de réfugiés dans l’Union européenne qui avait été approuvé à l’occasion du Conseil Justice et Affaires intérieures (JAI) du 21 septembre 2009.

Ce programme, qui avait été proposé par la Commission européenne le 2 septembre 2009, s’applique aux réfugiés provenant d'un pays extérieur à l'Union européenne, ayant une protection provisoire dans le pays dans lequel ils sont arrivés en premier, et qui doivent déménager vers un nouveau pays où ils bénéficieront d’une protection permanente.

Au total, ce sont 7 familles qui comptent en tout 28 personnes, dont 10 enfants et jeunes de moins de 18 ans, qui trouveront une terre d’accueil au Luxembourg. Toutes ces familles ont un besoin de protection individuel et leur retour dans leur pays d’origine n’est pas envisageable. Une famille de 3 personnes est arrivée il y 3 semaines, une autre de 5 personnes est attendue prochainement.

L’organisation du transfert vers Luxembourg, la prise en charge des personnes et l’aide administrative sont coordonnées par le Ministère de la Famille et de l’Intégration, l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI) en collaboration avec la direction de l’immigration du Ministère des Affaires étrangères.

La Croix Rouge luxembourgeoise et la Fondation Caritas assurent le suivi social des familles. 

• La Croix Rouge offre l’accueil, l’hébergement et l’aide à l’intégration à  2 des familles.
• Caritas encadre l’accueil et l’intégration des 5  familles qui ont toutes des membres de famille installés au Luxembourg; ces dernières se sont engagées à les héberger pendant une durée transitoire en attendant qu’un logement définitif soit trouvé.

Les frais liés à ce programme de réinstallation sont couverts par le budget de l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration avec, pour certaines actions, un cofinancement communautaire dans le cadre du Fonds européen pour les réfugiés.