Dans une déclaration publiée le 27 février 2010 dans le quotidien grec Eleftherotypia, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker a annoncé que le Luxembourg était prêt à aider la Grèce, si une demande en ce sens lui était faite, tout en insistant sur le fait qu’il "doit d'abord être persuadé que les mesures d'austérité prises par la Grèce sont sérieuses".
A la veille de la venue à Athènes du commissaire européen en charge des Affaires économiques, Olli Rehn, le message du président de l’Eurogroupe adressé directement aux Grecs est limpide : "La Grèce doit intensifier ses efforts pour limiter son déficit public". "Les ministres des Finances de la zone euro estiment que des efforts supplémentaires sont requis de la Grèce", a ainsi déclaré Jean-Claude Juncker qui a ajouté que la Grèce pourrait être éventuellement confrontée à des sanctions si son plan de rigueur devait ne pas convaincre l’Eurogroupe.
"Le gouvernement doit se concentrer sur les moyens de réduire les dépenses et d'augmenter les recettes", a déclaré Jean-Claude Juncker qui a souligné que "les contribuables allemands, belges, ou luxembourgeois ne sont pas prêts à faire les frais des mauvaises politiques budgétaires grecques", ce que "la Grèce doit comprendre".