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Budget de l'Union européenne - Economie, finances et monnaie
Jean Asselborn et William Hague se sont entretenus à Londres au sujet de différents dossiers européens
25-01-2011


Jean Asselborn, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg s’est rendu à Londres le 24 janvier 2011 où il a notamment rencontré son homologue britannique, William Hague. Parmi les nombreux sujets qu’ils ont abordés au cours de leurs discussions, qui ont porté tant sur les relations bilatérales que sur l’actualité politique internationale, les deux ministres ont évoqué plusieurs dossiers européens.

Jean Asselborn et William Hague ont ainsi évoqué la question des perspectives financières de l’Union européenne et, malgré leurs différences de vues sur le volume du budget européen, ils ont souligné que les ressources disponibles devront être utilisées de manière plus efficace dans le futur. Jean Asselborn et William Hague à londres le 24 janvier 2011 © 2011 SIP / Charles Caratini, tous droits réservés

Les deux ministres ont par ailleurs noté l’importance d’une coopération étroite entre les pays-membres de l’Union et le chef de la diplomatie britannique a assuré à son homologue luxembourgeois que la Grande-Bretagne ne cherche pas à établir un réseau des "grands Etats-membres", mais qu’elle est bien consciente de l’importance de travailler avec tous les partenaires, quelle que soit leur taille.

Dans le contexte de la crise financière, les deux ministres ont mis en évidence leur intérêt commun pour le maintien d’un euro fort et stable, ainsi que leur détermination à œuvrer pour le renforcement de la gouvernance économique. Face au constat commun que l’Europe connaît actuellement une croissance économique très faible, les ministres ont ainsi noté le besoin de renforcer le marché intérieur.

Le journaliste Wolf von der Leipzig rapporte dans le Luxemburger Wort daté du 25 janvier 2011 la formule avec laquelle Jean Asselborn a présenté la position britannique à l’égard de l’UE : "L’Europe peut faire ce qu’elle veut tant que cela ne gêne pas les intérêts britanniques".