Le coup de colère de Jean Asselborn au sujet de l’attitude du gouvernement néerlandais, le 26 septembre 2011, lors de l’élaboration d’une position commune de l’UE au Conseil des droits de l’homme à Genève à l’occasion du débat général sur la situation des droits de l'homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés, a eu des suites.
Dans une interview donnée le 29 septembre 2011 à la radio néerlandaise NOS, Jean Asselborn a révélé avoir reçu le même jour un appel du ministre néerlandais des Affaires étrangères, Uri Rosenthal, qui lui a expliqué que pour lui, une référence à une solution des deux Etats n’avait rien à faire dans un texte consacré aux droits de l’homme. Mais ce qui est "le plus important" pour Jean Asselborn, c’est que son homologue néerlandais lui a reconfirmé que le gouvernement néerlandais restait attaché à la solution des deux Etats. Reste que pour lui, "à l’avenir nous devons éviter de montrer à travers certains mécanismes que nous sommes divisés dans l’UE sur des piliers centraux de la politique étrangère" et qu’il ne faut pas jouer avec des positions agréées.