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Parlement européen
Lobby vert et activité parlementaire : Claude Turmes répond aux charges lancées contre lui par son collègue Robert Goebbels
28-09-2011


Robert Goebbels et Claude Turmes sont tous deux intervenus le 13 septembre 2011 dans le débat qui a précédé le vote sur le règlement REMIT (C) Parlement européen 2011Après la charge de l’eurodéputé socialiste Robert Goebbels lancée le 15 septembre 2011 dans les pages du tageblatt contre le "lobby vert" et son collègue, Claude Turmes, ce dernier vient de répondre dans une tribune publiée le 28 septembre dans le même quotidien.

Claude Turmes, qui est d’accord avec l’idée qu’il faut objectiver le débat sur les lobbies à Bruxelles et à Strasbourg, dit "ne diaboliser d’aucune manière les lobbies". Ce qu’il veut, ces sont des règles plus strictes en ce qui concerne leur financement et la transparence sur les groupes d’intérêts qu’ils représentent. Claude Turmes dit aussi être en contact régulier avec les ONG comme Transparency International ou Alter EU qui jouent un rôle déterminant dans le contrôle des lobbies. Il a aussi été membre du groupe de travail du Parlement européen qui a fait passer un code déontologique plus strict en la matière pour les parlementaires européens et les lobbies. "Je n’ai pas reçu le soutien de Robert Goebbels pour ces réformes", lance Claude Turmes. Au contraire, précise-t-il, "M. Goebbels est explicitement contre un contrôle renforcé des groupes d’intérêts." Il invoque à charge de preuve le vote négatif de Robert Goebbels sur le rapport Stubb sur la transparence des lobbies.

Claude Turmes n’a pas du tout apprécié la critique de Robert Goebbels à l’égard d’Eufores, un groupe parlementaire visant à promouvoir le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, dont l’eurodéputé vert est le président. Il est vrai que des entreprises sont membres d’Eufores. Mais, précise Claude Turmes, "Eufores ne fait ni de la publicité ni du lobbying pour des entreprises et impose à la prise d’influence de celles-ci des limites claires". Il récuse encore plus fortement l’insinuation de son collègue socialiste qu’il toucherait en son nom personnel des fonds d’Eufores. Etre président d’Eufores est une fonction purement bénévole, et le financement du groupe provient à un tiers de fonds européens, et à deux tiers de fonds d’entreprises qui n’ont aucune emprise sur les décisions relatives au programme d’activités. "Le reproche que je me serais personnellement enrichi est donc totalement infondé." Pour Claude Turmes, Robert Goebbels a frisé la calomnie avec ses dires, et il lui demande de mettre fin à ses allégations et de revenir à des arguments plus fondés pour continuer le débat.