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Politique régionale
Jean-Marie Halsdorf souhaiterait que la charge administrative soit proportionnelle au volume des projets Interreg dans le cadre de la prochaine période de programmation 2014-2020
18-11-2011


Le Luxemburger Wort consacre dans son édition datée du 18 novembre 2011 un grand dossier aux fonds européens destinés à soutenir le développement régional en Europe, ainsi que la coopération territoriale, qui sont structurés au sein du fonds européen de développement régional, le FEDER, et des différents programmes INTERREG.www.wort.lu

L’occasion pour le journaliste Christophe Langenbrink de demander au ministre de l’Intérieur et à la Grande Région pourquoi les communes sont si peu nombreuses à participer à des projets Interreg, mais aussi ce que fait le gouvernement pour leur faciliter la tâche en la matière.

Selon Jean-Marie Halsdorf, la principale raison qui est avancée, de façon récurrente, c’est la charge administrative qu’implique la participation à un projet Interreg. La gestion de projet prend beaucoup de temps et exige beaucoup en termes de capital humain pour pouvoir répondre à toutes les obligations administratives requises. "Le facteur temps est, de façon générale, souvent sous-estimé", observe le ministre qui explique que, pour réaliser un projet transfrontalier, il faut beaucoup de temps et de patience pour s’adapter à ses partenaires, pour établir et mener une coopération régulière.

Le programme Interreg IV A Grande Région a mis en place un fonds Microprojets qui est censé faciliter l’accès à la coopération transfrontalière tant pour les communes que pour les petites structures, souligne cependant Jean-Marie-Halsdorf. Les règles sont plus simples que pour les projets Interreg classiques et les exigences administratives se veulent aussi réduites que possible, note-t-il.

Le ministre annonce par ailleurs son intention de faire en sorte d’obtenir que, pour la prochaine période de programmation, la charge administrative soit proportionnelle au volume du projet.

Début octobre, explique le ministre, la Commission a mis sur la table ses propositions concernant les règlements sur lesquels va se baser la coopération territoriale dans le cadre du prochain cadre financier. Elles vont être négociées avec les Etats membres avant d’être adoptées par le Conseil et le Parlement européen. "Cela signifie que pour le moment, il y a plus de questions ouvertes que de réponses sur les conditions générales" du programme à l’avenir. Mais ce qui est certain, c’est qu’il y aura, sur le plan du contenu, une plus forte concentration thématique sur les objectifs de la stratégie Europe 2020, assure Jean-Marie Halsdorf.