Le 28 novembre 2011, la conférence mondiale sur le changement climatique va commencer à Durban. Dans un papier intitulé "Investir dans le futur plutôt que d’acheter des franchises", les Verts demandent au Luxembourg d’assumer au sein de l’Union européenne plus de responsabilités et de procéder avec des mesures nationales contre le changement climatique, pour rester crédible dans l’UE et face aux pays en vie de développement (PVD).
Ils reprochent au gouvernement d’avoir procédé à des "investissements souvent douteux dans des projets étrangers" pour atteindre les objectifs de Kyoto, 200 millions d’euros en tout. 85 à 90 % des objectifs de Kyoto ont été atteints par l’achat de droits d’émission, 10 à 15 % seulement par des mesures de protection, affirment les Verts. Pour eux, le Luxembourg ferait mieux de changer de politique en matière d’énergie, de transports, d’aménagement du territoire et d’économie.
Les besoins en énergie du pays ont augmenté de 6 % entre 2009 et 2010. Le secteur des services a besoin de 21 % d’électricité en plus, le secteur des transports de 5,1 %. Les Verts prônent derechef une action sur cinq points :