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Statistiques - Opinion
Eurobaromètre d’automne – Les Européens ont plus de confiance dans l’UE, mais sont moins optimistes quant à la question économique et jettent pour les deux tiers un regard négatif sur l’immigration hors-UE
17-12-2014


La Commission européenne a publié le 17 décembre 2014 les premiers résultats de l’Eurobaromètre standard 82, le premier sondage d’opinion mené à l’échelle de l’Union depuis l’entrée en fonction de la nouvelle Commission, tandis que l’Eurobaromètre du printemps, qui sert de comparaison, avait été effectué juste après les élections européennes.

39 % des Européens ont une image positive de l’Union, mais seulement dans cinq Etats ils sont en majorité

eurobarometerLe nombre d'Européens affirmant avoir une image positive de l'UE a augmenté, passant de 35 % en juin dernier à 39 % en novembre, tandis que 37 % des personnes interrogées en ont une image neutre et 22 % une image négative (contre 25 % en juin). C’est le taux le plus élevé depuis le printemps 2011, quand 40 % avaient une image positive, un taux qui est tombé à 31 % en automne 2011 – un niveau auquel il est resté jusqu’au printemps 2014 (tandis que le taux pour l’image négative avait atteint 29 %).

Dans cinq Etats membres seulement, plus de la moitié de la population ont une image positive de l’UE : la Pologne arrive en tête (61 %), suivie de la Roumanie (59 %), de l’Irlande (53 %), de  la Bulgarie et du Luxembourg (51 %). Le Luxembourg fait également partie des pays où ce taux a augmenté de manière importante par rapport à juin (+ 9 points de pourcentage), tout comme en Irlande (+ 12), en Pologne (+ 9), en Slovaquie (+ 9) ou au Portugal (+ 8 points pour arriver à 38 %).

Quant à l’image négative, la Grèce arrive toujours en tête avec 44 % (inchangé par rapport à juin), suivie de Chypre (38 %, inchangé) et l’Autriche (36 %, + 2 points de pourcentage). Au Royaume-Uni, où un référendum sur la sortie de l’UE est prévu après les prochaines élections législatives en cas de victoire des conservateurs et eurosceptiques, les citoyens ont une image plus positive de l’Union qu’en juin (30 %, + 7), tandis que l’image négative est légèrement en recul (32 %, -4).

Quant à la question sur ce que l’UE représente pour eux, les réponses sont multiples : Les citoyens l’assimilent le plus à la liberté de voyager (50 %, + 6 points de pourcentage par rapport au printemps), suivie de l’euro (39  %, + 4), de la paix (29 %, + 4), de la diversité culturelle (28 %, + 6), et d’une voix importante dans le monde (25 %, + 7). Mais ils y assimilent aussi la bureaucratie (26 %, + 2), le gaspillage d’argent (25 %) et un contrôle insuffisant des frontières extérieures (20 %).

Au Luxembourg, en Allemagne et en Autriche, plus de citoyens sont contre que pour l’accord TTIP

L’Eurobaromètre 82 a pour la première fois relevé la position des Européens face à l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis, appelé Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP). La majorité des citoyens interrogés (58 %) est pour cet accord, tandis que seulement un quart est contre (25 %), tandis que 17 % ont répondu qu’ils ne le savent pas. Seulement dans trois Etats membres, il y a une majorité des opposants : en Autriche (53 % contre, 39 % pour), en Allemagne (41 % vs 39 %) et au Luxembourg (43 % vs 40 %).

En France, 50 % sont pour et 32 % contre, tandis que 66 % des Belges sont pour l’accord (26 % contre) et 65 % des Britanniques (19 % contre). Le pays le plus favorable est la Lituanie (79 % pour, 9 % contre), suivie de la Roumanie et Malte (75 % pour, 11 % contre chacun), des Pays-Bas (74 % vs 18 %), de la Pologne (73 % vs 11 %), de l’Estonie (72 % vs 11 %), l’Irlande (71 % vs 15 %) et le Danemark (71 % vs 17 %).

Dans le contexte du plan d’investissement de 315 milliards proposé par la Commission, l’Eurobaromètre a demandé aux citoyens s’ils pensent que l'argent public devrait être utilisé pour stimuler les investissements dans le secteur privé au niveau de l'UE. Une majorité (61 %) est pour alors que 26 % sont contre. Le Luxembourg se trouve dans la moyenne européenne avec 61 % pour et 24 % contre.

Les citoyens les moins favorables à l’investissement public se trouvent au Royaume-Uni (43 % pour, 40 % contre), en Suède et aux Pays-Bas (46 % vs 44 % chacun), en Espagne (46 % vs 38 %) et en France (49 % vs 33 %). Les citoyens les plus favorables sont les Chypriotes (82 % vs 12 %), les Maltais (79 % vs 6 %), les Croates (74 % vs 18 %), les Grecs (74 % vs 22 %), et les Allemands (73 % vs 17 %).

La confiance dans l’Union européenne augmente fortement au Luxembourg

Le nombre d'Européens affirmant avoir confiance dans l'Union européenne a également augmenté pour atteindre 37 % (+ 6 points de pourcentage par rapport à juin), tandis que 50 % disent être méfiants. Le niveau moyen de confiance dans les autorités nationales a aussi légèrement augmenté pour atteindre 29 % (+ 2), tandis que la confiance dans les parlements nationaux atteint 30 % (+ 2). Selon l’Eurobaromètre, c’est la première fois depuis le printemps 2007, donc avant la crise, que tous les trois indicateurs sont en hausse et que la confiance dans l’Union a le plus augmenté, à savoir de 6 points de pourcentage.

Au Luxembourg, on peut constater que la confiance dans l’Union a fortement augmenté par rapport à juin (53 %, + 18 points), tandis que la méfiance a fortement baissé pour (38 %, - 14). La confiance a également augmenté de plus de 10 points dans les pays suivants : Autriche, Portugal, République tchèque, Suède (+ 11 chacun), Espagne et Slovaquie (+ 14 chacun). Au Royaume-Uni, on peut également constater une hausse de la confiance dans l’UE (26 %, + 10), tandis que la méfiance reste inchangée (61 %). Le Royaume-Uni est ainsi, avec la Grèce (76 %), Chypre (68 %) et l’Espagne (61 %), dans le groupe des 4 pays qui ont le plus de méfiance envers l’UE. La méfiance est également importante en France (52 %, - 4) et en Allemagne (53 %, - 5).  

Les citoyens qui ont le plus de confiance dans l’Union sont encore les Chypriotes turcs (66 %), suivis des Roumains (60 %), des Lituaniens (59 %), des Maltais (55 %) et des Finlandais (54 %).

Quant à la confiance au gouvernement national, la situation reste pratiquement inchangée au Luxembourg : le taux de confiance s’établit à 51 % (+1 point de pourcentage) et la méfiance à 39 %(- 2). La confiance envers la Chambre des députés a augmenté de 4 points (47 %), tandis que la méfiance reste inchangée à 38 %.

En Autriche, où le gouvernement de grande coalition avait perdu en juin 17 points de pourcentage, la confiance semble être revenue (50 %, + 17), tandis qu’en Belgique, le gouvernement a perdu dix points pour arriver à 33 % (et 63 % de méfiance). La confiance dans le parlement fédéral belge a également baissé pour arriver à 36 %(- 8), contre une méfiance de 58 %.

Les Etats où les citoyens ont le moins de confiance dans leur gouvernement, sont la Grèce et l’Espagne (89 respectivement 87 %), suivies du Portugal et de la Slovaquie (80 % chacun), de la Hongrie (alors que le gouvernement y dispose d’une majorité des deux tiers au parlement) et de la France (78 % chacun), tandis que les Allemands sont toujours plutôt confiants dans le gouvernement d’Angela Merkel (48 % de confiance, inchangé).

Les partis politiques inspirent confiance à seulement 14 % des Européens (- 3 points de pourcentage), alors que 80 % se disent méfiants (+ 2). Au Luxembourg, la confiance a baissé de 7 points (25 %), tandis que la méfiance est en hausse de 4 points (62 %). Les partis politiques belges connaissent également une baisse importante de confiance (18 %, - 11).

Les Européens sont toujours optimistes quant au futur de l’Union

Le nombre de personnes affirmant que leur voix compte dans l'UE a baissé (40 %, ‑ 2) après avoir atteint un pic sur dix ans au lendemain des élections européennes (le taux avait alors augmenté de 29 % en automne 2013 pour arriver à 42 % en juin 2014). 53 % pensent que leur voix ne compte pas dans l’UE (+ 1).

Au Luxembourg, il n’y a pas eu de changements par rapport à juin (51 % pensent que leur voix compte, contre 44 % qui pensent le contraire). En France, la part de ceux qui pensent que leur voix ne compte pas,  a augmenté de 8 points pour arriver à 50 % (et 44 % qui pensent le contraire, - 10). Ce sentiment est partagé par les Portugais (70 % pensent que leur voix ne compte pas, + 10), tandis que la tendance inverse peut être constatée chez les Hongrois, les Irlandais et les Roumains.  

La majorité des Européens (56 %) est optimiste quant au futur de l’Union européenne, un taux inchangé par rapport au printemps, tandis que le pessimisme a reculé d’un point de pourcentage pour arriver à 37 %. Les résidents du Luxembourg sont un peu plus optimistes qu’en juin (67 %, + 3), contre 30 % de pessimistes (- 4). L’Eurobaromètre note que l’optimisme a augmenté dans 13 pays, tout en reculant dans 15 pays. L’optimisme a reculé le plus à Chypre (40 %, - 10) et en Grèce (38 %, - 5). Les plus optimistes sont les Irlandais (78 %, + 7), suivis des Maltais (75 %, -2), des Polonais (74 %, + 6) et des Roumains (74 %, - 2).  Une hausse de 5 points peut être observée au Royaume-Uni (49 %), tandis que le pessimisme (42 %) est en recul de 3 points. Les plus pessimistes sont les Grecs (60 %), les Chypriotes (54 %) et les Italiens (47 %).

Les résidents du Luxembourg sont pessimistes quant au futur de la situation économique de l’UE et de leur pays

Mais le pessimisme a gagné du terrain quant à la situation économique : 28 % des Européens pensent que la situation de l’économie nationale va empirer dans les douze mois à venir (+ 5 points de pourcentage), 24 % pensent ainsi de l’économie européenne (+ 6). Les optimistes ont perdu du terrain : ils sont 22 % pour l’économie nationale (- 2) et 20 % pour l’économie européenne (- 4). 45 % pensent que rien ne changera (- 2) dans leur pays, et 42 % dans l’Union.

Au Luxembourg, le pessimisme est de mise : 43 % pensent que l’économie nationale va se détériorer (+ 16), contre seulement 13 % (- 9) qui sont optimistes et 39  % (- 6) qui croient que rien ne changera. Par ailleurs, 23 % des résidents du Luxembourg pensent que la situation économique actuelle est mauvaise (+ 8), contre 75 % qui pensent qu’elle est bonne (- 6). Le pessimisme a également gagné du terrain en Allemagne où 28 % (+ 14) s’attendent à une détérioration de l’économie dans les douze mois à venir, contre 13 % (+ 1) qui s’attendent à une amélioration et 56 % (- 13) à aucun changement. Le pessimisme a également gagné les Belges (41 %, +23), dont 68 % (+ 14) pensent que la situation économique actuelle est mauvaise. Les pays nordiques sont également pessimistes : 32 % (+ 18) s’attendent à une détérioration en Suède, et 37 % (+ 17) en Finlande.

Un résident du Luxembourg sur deux pense que la situation économique de l’UE dans les 12 mois va se détériorer

Avec les Autrichiens, les résidents du Luxembourg sont toujours les plus pessimistes avec presqu’un sur deux (46 %) qui pense que la situation va empirer (+ 9 points de pourcentage), contre seulement 16 % qui s’attendent à une amélioration (- 6) tandis que 30 % pensent que rien ne changera. En Autriche, 40 % sont pessimistes (+ 3), contre 18 % d’optimistes (+ 1). En Belgique, les pessimistes ont également gagné du terrain : ils sont 36 % (+ 13), contre 16 % d’optimistes (- 4) comme c’est le cas en Italie (29 % de pessimistes, + 10). Le moins d’optimisme peut être observé en Allemagne (13 %, -7), le pessimisme ayant néanmoins gagné 10 points (35 %), tandis que l’optimisme a le plus reculé chez les Danois (24 %, - 13). Les plus optimistes sont les Roumains (42 %, + 9), les Chypriotes turcs (40 %) et les Bulgares (30 %).

56 % des Luxembourgeois pensent que le pic de la crise n’a pas encore été atteint, une hausse de 16 points

Quant à la crise économique, le pessimisme a gagné du terrain : presque la moitié des Européens (46 %) estiment que le pire de la crise sur l’emploi « reste à venir » (+ 2 points de pourcentage), tandis que 44 % pensent que la crise a déjà atteint son point culminant (- 3). Ceux qui attendent encore le pic de la crise, sont le plus nombreux à Chypre 65 %, + 6), en France (63 %, + 3), en Grèce (61 %, + 4), en Belgique (58 %, + 12) et en Finlande (57 %).

Avec 56 %, le Luxembourg affiche la plus importante hausse (+ 16) des pessimistes – seulement 37 % des Luxembourgeois pensent que le pic de la crise a déjà été atteint (- 15).

Les plus optimistes dans cette question sont le Danemark (72 %), l’Irlande (72 %) et les Pays-Bas (66 %). L’optimisme a le plus gagné du terrain en Irlande (+ 11) et au Portugal (49 %, + 8).

En Grèce, l’opinion négative sur l’euro a le plus augmenté

Les opinions positives à l'égard de l'euro sont stables (56 % dans l'UE, 67 % dans la zone euro). Le soutien en faveur de la monnaie unique a progressé dans 18 États membres, en particulier en Lituanie (63 %, + 13), qui rejoindra la zone euro le 1er janvier 2015, et en Lettonie (74 %, + 6). Dans neuf Etats membres, au moins trois quarts de la population sont en faveur de l’euro : Estonie (83 %), Luxembourg (80 %), Slovaquie (79 %), Malte (77 %), Irlande (76 %), Pays-Bas (76 %), Belgique (76 %), Slovénie (75 %) and Finlande (75 %). La Bulgarie, toujours hors zone euro, est plutôt divisée, mais une majorité (45 %) est pour l’euro (42 % sont contre). Dans cinq Etats membres, également hors zone euro, la majorité de la population est contre l’euro : Suède (73 %), Royaume-Uni et République tchèque (70 % chacun), Danemark (61 %) et Pologne (48 % contre et 40 % pour). Mais l’opinion positive y a également augmenté : 10 points au Danemark,  8 points en Suède, 7 points au Royaume-Uni, 4 points en République tchèque et 2 points en Pologne.

L’opinion négative sur l’euro a le plus augmenté en Grèce (+ 6 pour arriver à 35 %, contre 63 % qui sont pour).

La Suède qui accueille le plus de demandeurs d’asile, a l’image la plus positive de l’immigration hors-UE

En matière de migration, 71 % des Européens affirment être favorables à une politique migratoire européenne commune. D’ailleurs, 82 % estiment qu’il faut des mesures supplémentaires pour combattre l’immigration illégale (de personnes venant de pays hors d’Europe). A Malte et en Grèce, 96 % des citoyens sont pour des mesures supplémentaires, suivis de Chypre (93 %) et de l’Italie (91 %).

La plupart des Européens (52 %) ont une opinion positive de l'immigration des personnes provenant d'autres États membres de l'UE, tandis que 41 % en ont une image négative. L’image positive prévaut dans les pays nordiques : en Suède (82%), Finlande (76%), Danemark (69 %) et au Luxembourg (72 %). A l’envers, l’image négative prévaut en Lettonie (63 % vs 32 %), en République tchèque (58 % vs 36 %), à Chypre (58 % vs 41 %) et en Italie (56 % vs 36 %). Au Royaume-Uni, seulement 43 % ont une image positive et 52 % une image négative. La France est dans la moyenne européenne avec 51 % qui ont une image positive, et 42 % qui ont une image négative, tout comme l’Allemagne (50 % vs 41 %).

Quant à l’immigration des personnes provenant hors Europe, seulement un tiers des Européens a une image positive (35 %), tandis que 57 % ont une image négative. Dans 23 Etats membres, la majorité des citoyens a une image négative. En Allemagne, 61 % ont une image négative, et 29 % une image positive. La France est dans la moyenne européenne avec 58 % vs 35 %. Le Luxembourg est au-dessus de la moyenne avec 44 % qui ont une image positive (et 52 % avec une image négative). En Belgique, l’image négative prévaut avec 67 % (contre 30 %).

L’Etat membre où le plus de citoyens ont une image positive de l’immigration hors-UE est le pays qui a accueilli en 2013 le plus de demandeurs d’asile : la Suède avec 72 % contre 25 %.

Les pays où le plus de citoyens ont une image négative de l’immigration hors-UE sont la Lettonie (79 % vers 16 %), suivie de l’Italie (75 % vs 18 %), de Chypre (75 % vs 22 %), de la Grèce (75 % vs 23 %), de la République tchèque (74 % vs 18 %), de la Slovaquie (74 % vs 20 %), de Malte (73 % vs 21 %).

Le chômage reste le principal souci des Européens

Quant aux deux problèmes les plus importants auxquels doit faire face leur pays, les Européens placent en tête le chômage avec 45 %, mais l’Eurobaromètre constate une baisse continue (- 3 points de pourcentage depuis juin 2014, - 6 points depuis juin 2013). L’emploi est toujours mentionné comme principal problème dans 21 Etats membres.

La situation économique est évoquée par un quart des citoyens (24 %, - 5 points par rapport au printemps), L’immigration se retrouve pour la première fois à la troisième place du classement avec 18 % (+ 3 points depuis le printemps 2013 et + 11 depuis l’automne 2011). Elle est citée comme principal problème dans trois Etats membres : Malte (57 %), Royaume-Uni (38 %) et Allemagne (37 %).

A la quatrième position, on retrouve le système de santé et de sécurité sociale (16 %, + 2), qui arrive à la première place aux Pays-Bas (57 %). Suivent la dette publique (14 %, + 1), l’inflation (14 %, - 2), les retraites (11 %), les impôts (10 %), l’insécurité (9 %, -3), le système éducatif (9 %), les questions de climat ( 7 %, + 2), le logement (6 %, + 1) et le terrorisme (6 %, + 4).

Au Luxembourg, le problème du logement (39 %), qui a toujours été accentué de manière atypique par rapport au reste de l’UE,  est pour la première fois à la tête du classement, à égalité avec le chômage. Il s’agit d’une hausse de 4 points, tandis que le chômage a connu une baisse de 10 points. A la troisième place arrive le système éducatif avec 22 % (+ 6), suivi de l’inflation (17%, - 4). La situation économique ne se trouve qu’à la cinquième place du classement, avec 14 % (inchangé), suivie de l’immigration (11%, + 2) et la dette publique (10 %, + 3). L’insécurité et le crime (7 % chacun) ont connu une baisse de 4 points.

Pour les Allemands, l’immigration est le problème principal du pays (37 %, + 15), suivi de la dette publique (17%, -7), du système éducatif (17 %, - 5), du chômage (16 %) et du climat (16 %, + 4).

Pour les Français, le chômage arrive à la première place (63 %, + 2), suivie de la situation économique (26, - 8) et de la dette publique (18 %, + 2). Chez les Belges, les retraites arrivent à la troisième place (24 %, + 12), après le chômage (42 %, -3) et la situation économique (25 %, + 1).

La question du terrorisme a sensiblement augmenté au Royaume-Uni (16 %, + 13), aux Pays-Bas (12 %, + 10) et en Allemagne (11 %, + 9).

L’enquête Eurobaromètre de l’automne 2014 s’est fondée sur des entretiens individuels, menés entre les 8 et 17 novembre 2014. Au total, 32 598 personnes ont été interrogées dans les États membres de l’Union et dans les pays candidats.