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Transports
Georges Bach plaide pour une harmonisation technique complète et met en garde contre de nouvelles mesures en faveur d'une libéralisation du transport national de voyageurs
09-03-2010


A l’occasion d’un débat qui portait sur la mise en œuvre des directives 2001/12/CE, 2001/13/CE et 2001/14/CE qui constituent le premier paquet ferroviaire, l’eurodéputé luxembourgeois Georges Bach est intervenu le 9 mars 2010 devant le Parlement européen réuni en plénière.

Une question orale posée par le parlementaire Brian Simpson (S&D) au nom de la commission des transports et du tourisme était à l’origine de ce débat.

Dans ce contexte, Georges Bach a posé plusieurs questions à Siim Kallas, commissaire en charge des Transports. Georges Bach voulait notamment savoir si des leçons avaient été tirées des expériences négatives de la libéralisation du transport ferroviaire en Grande-Bretagne, en Italie ou en Belgique. Il s’est montré critique envers la Commission Européenne qui reste à ses yeux "trop prudente" sur ce sujet par rapport aux préoccupations des citoyens européens.

L’eurodéputé luxembourgeois a également regretté le manque d'investissements dans le rail par le Fonds de cohésion de l'Union européenne. Dans la plupart des pays, les investissements dans les infrastructures routières sont encore beaucoup plus élevés que dans l'infrastructure du rail. Il voulait donc savoir si la Commission dispose d'une possibilité pour influencer cette tendance.

Enfin, Georges Bach a mis en garde contre de nouvelles mesures en faveur d'une libéralisation du transport national de voyageurs. La Commission devrait, selon lui, plutôt faire son possible pour réaliser une harmonisation technique - interopérabilité - complète et pour mettre en œuvre les directives déjà adoptées.