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Traités et Affaires institutionnelles
A l’occasion des vœux de la DP, Charles Goerens a fait part de son inquiétude quant à la coexistence entre un traité international en négociation et les traités européens
11-01-2012


Le parti démocratique a présenté ses vœux à la presse le 10 janvier 2012, l’occasion pour l’eurodéputé Charles Goerens de commenter l’actualité européenne, comme le rapportent le Lëtzebuerger Journal, le Luxemburger Wort, ou encore le Quotidien dans leurs éditions du 11 janvier 2012.

Si l’année 2011 a été pour le moins turbulente selon lui, Charles Goerens n’en attend pas moins de l’année à venir, ni de celles qui suivront. "Nous avons devant nous des années difficiles", augure en effet l’eurodéputé libéral qui s’est inquiété une fois de plus de l’égalité de traitement des différents pays membres de l’UE, déplorant un retour à "une politique de capitales". Le duo constitué par la chancelière allemande et le président français ne saurait décider à lui seul de la situation de l’Europe, estime en effet Charles Goerens qui juge par ailleurs que les idées qu’ils avancent sont souvent "mal conçues".

Se posant en défenseur de la méthode communautaire, Charles Goerens a plaidé pour un cadre institutionnel unique. "Il aurait fallu se donner plus de peine pour prendre à bord la Grande-Bretagne", a-t-il jugé, s’inquiétant de la coexistence entre un traité international en négociation et les traités actuels.

L’eurodéputé a aussi souligné son inquiétude quant au rôle du Parlement européen, qui devrait selon lui jouer un rôle de contrepoids dans ce contexte. Charles Goerens regrette en effet qu’il ne soit pas prévu de doter le Parlement européen d’un rôle d’instance de contrôle dans la nouvelle politique économique et budgétaire. "Le Conseil européen doit prendre ses responsabilités, mais les gens ont besoin de l’assurance qu’une deuxième Chambre contrôle les décisions", a-t-il expliqué à la presse.

 Charles Goerens s’inquiète en effet de la perte de confiance des citoyens européens, qu’il s’agit selon lui de regagner. "Nous ne pouvons pas enfreindre soixante fois le pacte de stabilité, n’en tirer aucune conséquence soixante fois et croire ensuite que les gens y comprennent encore quelque chose", s’est indigné l’eurodéputé.