Au cours de cette conférence ont pris la parole de nombreux ex-Premier ministres, ex-ministres des Affaires étrangères, ex-ambassadeurs, professeurs émérites. Rares furent, parmi ceux à communiquer leur pensée sur le futur de l’Europe, des personnalités politiques en activité, et les contributions de quadragénaires et trentenaires furent pour ainsi dire totalement absentes, même si les problèmes de la jeunesse européenne ont apparu, mais en filigrane.
La tonalité générale de la conférence a été marquée par le pessimisme et la dénonciation dans différents registres, plus ou moins nuancés, du fossé entre les citoyens et leurs institutions politiques nationales ou encore plus, celles de l’UE, sauf du côté de la Commission et des intervenants chinois.
Viviane Reding a défendu au cours de sa prise de parole un nouveau modèle de gouvernance politique de l’Europe. Les intervenants chinois ont décliné leur admiration pour le potentiel technologique de l’Europe, lieu d’origine de la modernité qui a conquis le monde, et ont appelé les Européens à procéder à un transfert massif de technologies vertes afin de stimuler partout dans le monde la "croissance verte".
Dans les textes ci-dessous, vous pourrez lire des comptes-rendus exhaustifs de la séance inaugurale et des trois panels qui ont traité des défis - les menaces qui pèsent sur le consensus politique et socio-économique de l’UE et la crise de l’euro – des opportunités et solutions possibles - un éventuel nouveau cadre institutionnel pour une Europe future et la question d’une communauté politique et de sécurité paneuropéenne – et de l’Europe face au reste du monde, où l’on a parlé de l’Europe élargie et des nouvelles frontières au Sud et à l’Est de l’UE.