Le parti Déi Lénk, qui dispose d’un député à la Chambre, Serge Urbany, votera contre le pacte budgétaire. Dans un communiqué diffusé le 26 février 2013, et intitulé "Non au pacte fiscal !", Déi Lénk qualifient le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), mieux connu sous le nom de pacte budgétaire, de "néfaste à la fois dans ses objectifs et dans son application".
Déi Lénk jugent le TSCG "néfaste dans ses objectifs, car le but est de fixer un seuil contraignant de déficit structurel qui ne dépasse pas 0,5 % du PIB et de dette publique de moins de 60 % du PIB". Le parti de gauche craint qu’il sera interdit aux budgets nationaux d’augmenter les dépenses publiques et sociales : "C'est l'austérité à perpétuité, gravée dans le marbre." Déi Lénk mettent en exergue le fait que "le traité s'applique au solde des administrations publiques" et qu’il "couvre non seulement le budget national, mais aussi celui des communes et de la Sécurité sociale".
Déi Lénk jugent le traité "néfaste dans son application ensuite, car il introduit non seulement un droit de regard pour la Commission, mais aussi la menace de mesures correctives voire de sanctions si les budgets nationaux ne sont pas approuvés par la Commission européenne". Pour Déi Lénk, la Commission est une "instance non élue dont la seule loi est celle du marché". Il s’agit pour le parti de gauche d’une "perte de souveraineté sans précédent pour les parlements nationaux qui, eux, sont élus par les citoyens et responsables devant eux."