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Statistiques
Au 1er janvier 2014, l’UE comptait 507,4 millions d’habitants, selon les chiffres d’Eurostat
10-07-2014


EurostatLe 10 juillet 2014, Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne a livré ses premières estimations démographiques. Au 1er janvier 2014, la population de l'UE, passée à vingt-huit Etats membres le 1er juillet 2013, est estimée à 507,4 millions de personnes, contre 505,7 millions un an plus tôt. "La tendance à long terme montre que la population des pays constituant l’UE a augmenté d’environ 100 millions de personnes depuis 1960 (passant de 407 millions à 507 millions de personnes)", note Eurostat dans son communiqué de presse.

Cette croissance démographique en 2013 résulte "d’un accroissement naturel de la population de 80 000 personnes et d’un solde migratoire de 700 000 personnes, tandis que le reste de cette augmentation est dû à des ajustements statistiques", explique l’office de statistiques. "reste de cette augmentation", qui s’élève à 1,012 million d’habitants, est dû en grande partie à l’ajustement statistique effectué par l'Italie, où les données du recensement ont été comparées avec les données existantes des municipalités au cours de l’année 2013, ce qui a provoqué une augmentation de la population italienne d'environ 1 million d’habitants.

Une croissance de la population dans quinze États membres, principalement dû au solde migratoire

La population a augmenté dans quinze États membres et a baissé dans treize.

En 2013, le solde migratoire de l’UE s’élevait à + 1,3 ‰, ce qui représentent une hausse de 653 100 habitants. Les soldes migratoires positifs les plus importants en termes relatifs ont été constatés au Luxembourg (+ 19 ‰), à Malte (+ 7,6 ‰), en Suède (+ 6,8 ‰) et en Autriche (+ 6,5 ‰), tandis que Chypre (- 13,9 ‰), la Lettonie (- 7,1 ‰), la Lituanie (- 5,7 ‰), l'Irlande (- 5,6 ‰), l’Espagne (- 5,5 ‰) ont enregistré les soldes migratoires négatifs les plus élevés.

Avec un taux de natalité parmi les plus élevés et un taux de mortalité parmi les plus bas, le Luxembourg a la troisième plus forte croissance positive naturelle de l’UE

Dans l’UE, la croissance naturelle a atteint + 0,2 ‰, ce qui a contribué à une hausse de 76 500 habitants.

La plus forte croissance positive naturelle de la population, résultat de la différence entre les naissances vivantes et les décès, a été enregistrée en Irlande (+8,5 ‰), loin devant Chypre (+ 4,7 ‰), suivi du Luxembourg (+ 4,2 ‰, + 2 300), de la France (+ 3,6 ‰) et du Royaume-Uni (+3,2‰). "Treize États membres ont enregistré une croissance naturelle négative", relève Eurostat, les plus fortes baisses ayant été observées en Bulgarie (-5,2 ‰), en Lettonie (-4 ‰), en Lituanie (-3,9 ‰), en Hongrie (-3,6 ‰), en Roumanie (-3,5 ‰) ainsi qu'en Allemagne (-2,6 ‰). En Belgique, ce taux a atteint + 1,5 ‰.

L’UE a connu en 2013, 5,1 millions de naissances. Le "taux brut de natalité" a été de 10 naissances pour 1 000 habitants, en baisse par rapport à 2012 où ce taux s’élevait à 10,4.

Avec 11,3 naissances pour 1000 habitants, le Luxembourg affiche le 5e taux de naissance le plus élevé dans l’UE, derrière l’Irlande (15,0 ‰), la France (12,3 ‰), le Royaume-Uni (12,2 ‰) et la Suède (11,8 ‰). A l’inverse, les plus faibles taux de naissance ont été enregistrés au Portugal (7,9 ‰), puis en Allemagne, en Grèce et en Italie (8,5 ‰ chacun) ainsi qu’en Roumanie (8,8 ‰). Ce taux était de 11,2 ‰ en Belgique.

Dans l’UE, le nombre des naissances aura été pratiquement égal à celui des décès en 2013. En effet, 5 millions de décès ont été enregistrés. Le taux brut de mortalité s’est ainsi élevé à 9,9 décès pour 1 000 habitants. Il est "stable" par rapport à 2012. Les taux les plus hauts ont été relevés en Bulgarie (14,4 ‰), en Lettonie (14,3 ‰), en Lituanie (14,0 ‰) et en Hongrie (12,8 ‰) tandis que les plus faibles furent constatés à Chypre (6,0 ‰), en Irlande (6,5 ‰), au Luxembourg (7 ‰), à Malte (7,6 ‰) et en Espagne (8,3 ‰). Ce taux de mortalité s’élevait à 8,7 ‰ en France, 9,8 ‰ en Belgique et 11,1 ‰ en Allemagne.