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Transports
Droits des passagers aériens - Pour le député européen Georges Bach, la Commission doit présenter après divers jugements de la CJUE une révision ambitieuse de la législation européenne
28-02-2013


Le 26 février 2013, la Cour de Justice européenne a confirmé dans son arrêt C-11/11 (Air France/ Heinz-Gerke et Luz-Teresa Folkerts) le principe selon lequel les passagers d'un vol qui arrive avec trois heures de retard ont droit à une indemnisation financière par leur compagnie aérienne.

Dans un communiqué daté du 28 février 2013, le député européen luxembourgeois Georges Bach (PPE), qui a présenté en septembre 2012 au Parlement européen un rapport adopté en octobre en plénière sur les "droits des passagers dans tous les modes de transport" lequel formulait de nombreuses revendications pour une meilleure protection des passagers, estime qu’avec ce jugement, la CJUE reste cohérente avec ses arrêts précédents en la matière (arrêt C-402/07) de novembre 2009 et les affaires conjointes C-581/10 et C-629/10 du 23 octobre 2012. Le dernier jugement précise de surcroît que lorsqu'il s´agit d´un vol avec correspondance, le retard doit être apprécié par rapport à l´heure d´arrivée prévue à la destination finale.

Georges Bach, lors d'un vote à la commission des transportsGeorges Bach explique son point de vue: "J´approuve qu'avec cet arrêt la Cour maintient une approche cohérente dans la matière des droits des passagers. Ces dernières années, le nombre croissant des jugements qui concernent les passagers aériens illustre également le besoin urgent d´une révision de la législation européenne. En l'occurrence, le règlement sur les droits en cas d'annulations ou de longs retards de vols aériens date de 2004. Or, le secteur aérien européen a connu des évolutions importantes depuis et de nombreux aspects restent à clarifier.

D'après mes informations, la Commission européenne va présenter sa proposition de révision vers la mi-mars. J'espère qu'elle va préparer un projet ambitieux qui prendra en compte les nombreux arrêts prononcés par la Cour de Justice Européenne. Il serait par exemple urgent de clarifier la notion de "circonstance exceptionnelle" qui est souvent utilisée comme prétexte par les compagnies aériennes pour éviter de payer des indemnisations aux passagers. La crise des cendres de volcan en 2010 nous a également montré que nous devons nous doter de règles concrètes au niveau européen pour la prise en charge des passagers lors de troubles majeurs dans l´espace aérien."