Le Centre culturel de rencontres Neumünster a été l’hôte le 11 octobre 2011 de la 4e conférence sur des aspects du droit européen de la consommation organisée par le Centre européen des consommateurs du Luxembourg (CEC). Au cours de cette conférence, qui a lieu tous les deux ans, le CEC a célébré par la même occasion ses 20 années d’existence, comme l’a rappelé Karin Basenach, sa directrice, dans son allocution au début de la conférence.
Le thème de la conférence, le droit de la consommation et sa place au sein des normes européennes, a conduit les intervenants à mettre en avant la protection du consommateur.
C’est dans cette optique que la commissaire européenne en charge de la justice, Viviane Reding, a introduit la conférence avec un message vidéo. Elle s’est exprimée pour une stimulation "du marché afin qu’il soit le marché de tous les consommateurs". Jeannot Krecké, le ministre de l’Economie, a appelé quant à lui "à cimenter la confiance du consommateur".
Ce fut ensuite au tour du professeur de l’Université du Luxembourg, Elise Poillot de prendre la parole pour proposer une conciliation entre la protection de l’environnement et la protection du consommateur.
À la suite, l’avocate générale de la Cour de justice de l’Union européenne Verica Trstenjak, a familiarisé l’audience avec la jurisprudence de la Cour et en a expliqué les conséquences pour le droit de la consommation.
Pour clôturer la matinée, le professeur de l’Université de Savoie Gilles Paisant a soulevé la problématique de l’utilité et du caractère du droit de la consommation et a exprimé la crainte que ce droit des consommateurs ne devienne "qu’un simple instrument de la régulation du marché".
En début milieu d’après-midi, Christine Riefa, qui est maître de conférences à la Brunel Law School en Grande-Bretagne, a offert une explication détaillée des mécanismes de la vente aux enchères et plus précisément de la vente en ligne.
Le dernier intervenant de cette journée fut Michael Hakenberg qui s’est penché sur le thème de la médiation dans l’Union et a permis de saisir les subtilités du mécanisme prévu par la directive 2008/52/CE.